Lu sur Cybergéo par Boris Mericskay et Stéphane Roche
Résumé : La convergence des SIG avec les TIC (Internet, téléphonie mobile) et les
systèmes de géolocalisation (GPS) se traduit aujourd'hui par
l’émergence d’une nouvelle forme de cartographie reposant sur les
techniques et les principes du web 2.0. Poussée par les
technologies de l’information, la cartographie traditionnellement
réservée aux professionnels prend aujourd’hui place au sein de nos
pratiques quotidiennes. Au-delà d’un artefact marketing, cette « cartographie 2.0 » qui permet au grand public de lire et d’écrire
les cartes pose de nombreuses questions sur la (potentielle) place des
amateurs dans des cadres professionnels (mise à jour des bases de
données, collecte sur le terrain, production collaborative de
référentiels, etc.). Cet article porte sur l’acquisition de connaissance
géographique grâce à des populations non-spécialistes. Plus
spécifiquement, il explore les potentialités de la cartographie du Web
2.0 pour les sciences citoyennes, terme utilisé pour décrire
l'engagement des citoyens dans le processus de collecte de données
scientifiques.
Figure 3 : Couverture de la voirie de la région de Port au Prince dans OSM avant et après le séisme (openstreetmap.org)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire